Pisaure admirable
Pisaura mirabilis (Clerck, 1758)
- 1 724 observations
-
53
communes -
50
observateurs -
Première observation
2007 -
Dernière observation
2024
Aix-en-Provence - Allauch - Alleins - Arles - Aureille - Auriol - Beaurecueil - Berre-l'Étang - Cornillon-Confoux - Cuges-les-Pins - Éguilles - Grans - Istres - Jouques - Lambesc - Lançon-Provence - La Roque-d'Anthéron - Le Puy-Sainte-Réparade - Les Pennes-Mirabeau - Le Tholonet - Mallemort - Marignane - Marseille - Martigues - Maussane-les-Alpilles - Meyrargues - Mimet - Miramas - Mouriès - Paradou - Peyrolles-en-Provence - Port-Saint-Louis-du-Rhône - Puyloubier - Rognac - Rognonas - Roquevaire - Rousset - Saint-Antonin-sur-Bayon - Saint-Cannat - Saint-Chamas - Saint-Marc-Jaumegarde - Saint-Martin-de-Crau - Saint-Mitre-les-Remparts - Saint-Rémy-de-Provence - Salon-de-Provence - Septèmes-les-Vallons - Simiane-Collongue - Vauvenargues - Velaux - Venelles - Ventabren - Vernègues - Vitrolles
Informations espèce
Distribution mondiale
Europe, Bassin méditerranéen
Caractères distinctifs, espèces
Taille - femelle : 12-16 mm, mâle : 10-14 mm.
L’espèce, unique du genre en France, possède un groupe oculaire particulier, proche de celui des Araignées-loups, mais avec des yeux postérieurs moins grands.
Milieux colonisés
Milieux herbacés denses à couvert végétal présent toute l’année. La pérennité de ce couvert est indispensable à la présence de l’espèce.
Chasse
Les jeunes construisent des petites toiles de chasse en nappes en bas de la végétation. Dans les derniers stades, l’espèce ne construit plus de toile et chasse volontiers le jour en haut de la végétation où elle est capable de capturer des diptères à leur passage. Il n’y a pas de toile de repos. L’espèce est territoriale et ne se déplace que dans une zone de quelques mètres carrés.
Développement, cycle
Les adultes apparaissent au printemps, les femelles survivent jusqu’en septembre. Le cycle dure un à deux ans.
Lorsqu’il est devenu adulte, le mâle emmaillote de soie une proie en confectionnant un petit paquet. Il se déplace ensuite avec ce paquet qui deviendra un « cadeau » lorsqu’il rencontrera une femelle. Lors de l’accouplement, la femelle, ayant son cadeau dans les chélicères, sera d’autant moins dangereuse pour le mâle. Il semble que l’acceptation des femelles est d’autant plus grande que le cadeau est important, ce qui expliquerait la grande taille du mâle, sensiblement identique à celle de la femelle, ce qui est rare chez les araignées.
Pour la ponte, la femelle confectionne un cocon qui comprend de 100 à 280 œufs. Il y aura parfois trois pontes successives. Le cocon est porté par la femelle dans ses chélicères pendant toute l’incubation (environ une semaine). Lorsque les jeunes sont proches de sortir du cocon, la femelle construit, à quelques dizaines de centimètres du sol, une toile en dôme, de la taille du poing (toile pouponnière) sous laquelle elle dépose son cocon. Les jeunes sortent du cocon et restent ensemble sous cette toile pendant quelques jours. La femelle reste à proximité et attaque les animaux qui s’approchent.
C’est l’ensemble de ces comportements très particuliers qui vaut à cette espèce d’être qualifiée d’admirable ou de remarquable.